Quand le projet de videos autour de mon nouvel album s’est précisé, j’ai pensé en parler à Vianney Lambert.
Je connais Vianney depuis le lycée, je jouais dans un groupe de pop au moment où lui jouait dans un groupe plus orienté coldwave, nous partagions des scènes communes régulièrement.
Nos chemins se sont ensuite séparés et l’on s’est revu à mon retour sur Orléans. C’est là que j’ai su qu’il s’était orienté vers le cinéma et le documentaire. On avait évoqué il y a quelques années l’idée de travailler ensemble sur un rockumentaire, il voulait interviewer des personnes du rock orléanais. Pour des raisons de calendrier, ça ne s’était pas fait.
Quand je l’ai invité à boire un café chez moi pour parler de mon projet l’année dernière, il faisait grand soleil. C’était en plein milieu du mois de juin 2013 et bizarrement un film se tournait dans la rue juste devant chez moi, un film avec Karin Viard. On avait passé un peu de temps à observer son travail et celui de l’équipe en discutant de mon projet et je crois qu’il a tout de suite été emballé par l’idée générale.
Il était évident qu’on ne pouvait pas réaliser ce projet sans une équipe, même réduite. On s’est revu à quelques reprises et il m’a ensuite présenté Lucas Dal Cortivo avec qui il pensait travailler pour la réalisation. On s’est vu à l’automne pour discuter de ça tous les 3. Les échanges m’ont permis de mieux cerner les possibilités offertes par la technologie actuelle mais aussi d’appréhender les contraintes du plan-séquence et du film en extérieur. J’ai donc mis à profit les mois qui ont suivi pour scénariser davantage chaque scène (chaque titre) et ne pas rester dans de la pure improvisation. J’ai également commencé à « vivre la ballade », en me promenant dans la ville pour repérer les lieux, chronométrer, et bâtir une sorte de micro-script. Début 2014, quand l’enregistrement de l’album a été terminé, nous étions prêts à tourner.
(photo : david bost)