J’ai rencontré Sébastien pour la 1ère fois en 1992. C’était dans une salle de concert à Tours qui se nomme « les 3 orfèvres », en plein quartier piéton de la ville. Le lieu organisait régulièrement des « tremplins rock » (quel joli mot) et son groupe et le mien se disputaient la coupe ce jour là. Ce qui est drôle, c’est que je ne me souviens plus qui ce jour là avait gagné (sûrement eux ?) mais, même si la rencontre avait été brève, j’avais déjà pu constater les qualités de guitariste de Sébastien et constater que le garçon avait de l’humour.
On s’est croisé ensuite à plusieurs reprises quand Sébastien a rejoint le groupe Airwave (une belle brochette de copains et des concerts soniques) et on a même partagé à nouveau quelques scènes au fil des années.
Le chapitre 2 se passe à Paris, en 2001 je crois, quand Sébastien est venu s’installer. Dès son arrivée, on a commencé à aller voir des concerts ensemble (le premier c’était un petit groupe anglais qui débutait, Coldplay, on devait être moins de 100 dans la salle) et à parler musique autour de verres d’alcool.
Quand j’ai monté les premiers concerts de laudanum en 2002, après la sortie de « system:on » , je lui ai proposé de se joindre à moi sur scène. Notre premier concert en duo s’est passé à la Guinguette Pirate de Paris, cette même année.
Depuis, on ne se quitte plus et Sébastien a été présent sur tous mes projets ou presque. A l’exception de quelques concerts où j’ai joué en solo, je crois qu’il a toujours été là depuis maintenant 12 ans, chez laudanum comme sur mon projet en français.
En 2003, quand j’étais physiquement diminué d’un bras en moins, il a même enregistré plusieurs des guitares qu’on retrouve sur « les jours sont comptés ».
Pour le nouvel album, on a travaillé les morceaux en amont ensemble en répétition, dès que les démos ont été terminées, puisqu’on préparait alors les concerts de 2013. C’est donc tout naturellement, que Sébastien est venu en studio en septembre dernier pour enregistrer une bonne partie des guitares du prochain disque.
Il fait partie de ces amis très proches, ceux qu’on sait toujours là, pour le meilleur et pour le pire. Sur « peut-être un jour », vous l’entendrez, c’était bien pour le meilleur !