Aujourd’hui, et pour quelques jours qui vont suivre, je vais orienter mes news vers la sémantique, l’origine des chansons, le sens (caché ou non) des textes, et le processus d’écriture. Ca parait un peu branlette comme ça mais au final non non pas du tout, vous verrez.
Ce soir donc, tour d’horizon général avec les principales thématiques abordées dans mon nouvel album. C’est un fait : j’ai pas mal analysé ce que je raconte a posteriori, ok pensez en ce que vous voulez. Mais bon oui ok d’accord j’enfonce quand même quelques portes ouvertes au passage !
Le premier postulat: c’est super joyeux ce disque !
La blague récurrente en 2000 quand j’ai sorti mon premier album c’était « tu fournis la corde pour se prendre avec ? »
Excusez moi mais là avec ce nouvel album, la question ne se pose même plus, je ne fournis pas de corde, démerdez vous mais il la faut !
Car oui c’est exact, il est pas mal question de mort sur ce disque. D’abord celle des autres, de ceux qui me sont ou m’ont été proches et chers. Et puis de la mienne aussi pour finir. Il y a longtemps que je voulais parler de ça, du fait que nous sommes peu de choses et que tout peut basculer à un moment ou un autre, que rien n’est certain, acté, sûr et qu’il faut faire attention, à soi comme aux siens.
Le second postulat : je vieillis
Et mes chansons avec moi aussi, ce que j’ai envie de raconter prend une autre dimension. La lutte contre tout, le refus de se laisser faire est omniprésent dans cet album. Comme si j’avais envie de dire « ok j’ai 40 ans, j’ai pas le choix, je vais peut être pas lutter, mais comment je m’en sors si je le fais pas, c’est finalement pas si super chouette que plein de gens le disent, si ? ».
Le troisième postulat : les relations humaines c’est difficile.
Je fais chier tout le monde avec ça depuis un moment, depuis le début (ok je suis pas le seul) et tout le monde le sait, Sartre en parlait bien mieux que moi. Mais force est de constater qu’avec toute la bonne volonté du monde, on n’y arrive pas forcément et que c’est finalement difficile d’être heureux à plusieurs, même si on en a tellement envie.
Le quatrième postulat : on a tous besoin de s’assommer un peu.
Qui n’est pas d’accord ? J’en ai aussi déjà parlé précédemment dans d’autres disques (en français comme avec laudanum). La vie c’est difficile et ça va mieux quand on a des soupapes. Chacun la sienne (les siennes) et celui qui a trouvé (après les avoir toutes essayées) la plus efficace et la moins dangereuse peut me contacter en MP.
Le cinquième postulat : l’amour ça dure pas toujours.
Le sixième postulat : dieu n’existe pas.
On en parle quand vous voulez, mais vous l’entendrez bientôt, j’ai mes idées sur les deux derniers postulats aussi.